jueves, 5 de noviembre de 2009

Una postal escrita antes de salir de viaje (y un par de cosas de Brecht)



Iba a escribir una entrada muy larga y seguramente muy pesada sobre La fiesta del oso, la nueva novela de Jordi Soler.

En teoría sale mañana. La edita Mondarori.

Es cojonuda.

Jordi Soler es siempre cojonudo.

Uno de los mejores que hay ahora mismo en España.

Aunque quizá esta vez no tanto como en su anterior libro: La última hora del último día.

Pero es que tengo que marcharme.

Vuelvo a salir de viaje.

Quiero correr detrás de alguna tormenta y me han dicho que en Bilbao han preparado una sólo para mí: con olas de ocho metros y vientos de 100 kilómetros por hora.

Mola tener amigos.

Aún tengo que comprarles una botella de ginebra.

A mí es que, cuando me invitan a una casa, siempre llevo una botella de ginebra.

Cuanto más esnob, mejor.

O sea, que me voy.

Dejo una canción de Bertolt Brecht y Kurt Weill: Bilbao Song, de la obra Happy End.

Es una versión extraña: en francés.

Yo la prefiero en alemán.

Pero es que en YouTube no la tenían con gente moviéndose.

Y la señora Sauvage tiene su punto.

Os dejo también un poemita de Brecht, casi deberíamos convertirlo en el mantra de este blog.

O tatuárnoslo en el culo.

Se llama Lo que ninguno ponéis en el periódico:
Lo que ninguno en el periódico ponéis:
Lo buena que la vida es. Madre de Dios:
¡Qué bueno es mear con acompañamiento de piano,
Qué dichoso es joder en el cañaveral agitado por el viento!

1 comentario:

Tío Piter dijo...

¡Buena proa Vilá! Que los vientos le sean favorables y disfrute de esa ginebra lo antes posible.

L'bal à Bill, à Bilbao, Bilbao, Bilbao.
C'était l'plus beau bal de tout le continent.
T'avais à gogo l'bruit et l'rêve,
L'bruit et l'rêve, l'bruit et l'rêve
Et tout c'que tout le monde offre à ses enfants
Quand on entrait dans cet établissement.
Je n'sais pas trop si c'genre de truc vous aurait plu.

On riait en buvant comme des perdus.
Sur l'parquet, l'herbe poussait dru.
Par le toit la lune verte passait
Et pis la musique, là, vraiment, on t'en donnait pour ton fric.
Joe, rejoue la musiqu'de c'temps-là.

[Refrain:]
Vieille lune de Bilbao, que l'amour était beau.
Vieille lune de Bilbao, fume ton cigare là-haut.
Vieille lune de Bilbao, jamais j'te ferai dégaut.
Vieille lune de Bilbao, tu laches pas les poteaux.
Je n'sais pas trop si c'genre de truc vous aurait plu,
Mais c'était l'plus chouette,
C'était l'plus chouette,
C'était l'plus chouette
Du monde entier.

Au bal d'Bill, à Bilbao, Bilbao, Bilbao,
Un beau jour fin mai en l'an mil neuf cent huit,
Quat'mecs s'amenèrent plein d'galette,
Plein d'galette, plein d'galette.
Raconter tout ce qu'ils ont fait, j'pourrais pas
Mais si vous étiez arrivés ce jour-là,
Je n'sais pas trop si c'genre de truc vous aurait plu.

On riait en buvant comme des perdus.
Sur l'parquet, l'herbe poussait dru.
Par le toit la lune verte passait
Les quat'gars d'Frisco
Tiraient des coups de browning
A qui mieux-mieux
Et par dessus la musique continuait.

[Refrain]

L'bal d'Bill, à Bilbao, Bilbao,
Aujourd'hui tout est repeint, tout est décent,
Plantes grasses et glaces ordinaires, ordinaires,
Comme dans tous les autres établissements
Mais si vous venez à passer ce jour-là,
Ça vous plaira peut-être bien, on ne sait pas.
Moi ça m'fait d'la peine. On peut plus rigoler.
Y a plus d'herbe sur le parquet.
La lune verte, elle a fait ses paquets
Et pis la musique, vraiment, on a honte pour son fric.
Joe, rejoue la musiqu'de c'temps-là.